Un peu d’histoire…
Le territoire de la commune est traversé, du sud-ouest à l’est, par la rivière l’Œil qui s’écoule au fond d’un ravin.
C’est dans ce ravin, au lieu-dit Les Pommariaux, qu’a été découverte une sépulture néolithique sous un abri composé de plusieurs blocs de pierre. Cette sépulture atteste d’une occupation très ancienne de ce territoire.
La voie romaine de Limoges à Nevers via Évaux-les-Bains, Néris et Chamblet passait par Deneuille où elle suivait la rive gauche de l’Œil pour se diriger ensuite vers Cosne. De cette voie partaient des chemins secondaires, vers Bizeneuille et Doyet entre autres. Le long de ces voies, de nombreux habitats gallo-romains ont été répertoriés : Colombarault, La Villatte, Lavault, Éclène qui a été une petite seigneurie avec un château et un moulin.
Le bourg de Deneuille est connu depuis 1078 où l’on retrouve son nom sous différentes formes : Danullium, Donolium, Donialio avant de prendre sa forme définitive : Deneuille. Dans tous les cas, la fin du nom semble venir de Olium, nom latin de la rivière l’Œil.
Sous l’Ancien Régime, la paroisse de Deneuille s’est appelé Deneuille-en-Murat parce qu’elle dépendait de la châtellenie de Murat.
À signaler une particularité pour le village de Colombarault, qui appartenait tantôt à la paroisse de Deneuille (les années impaires) tantôt à la paroisse de Saint-Angel (les années paires).
Au milieu du XIXe siècle, un filon d’anthracite est découvert sur le territoire de la commune, au bord du Bois de la Suave. Il sera exploité jusqu’en 1926. C’est à cause de cela qu’en 1888, le conseil municipal décide d’adopter le nom de Deneuille-les-Mines, décision validée par l’État en 1891. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’exploitation sera reprise, mais elle s’arrêtera définitivement en 1953.
Aujourd’hui Deneuille-les-Mines est une commune rurale de 359 habitants rattachée à la « Communauté de communes de Commentry-Montmarault-Néris ».