Les contrôles périodiques d’assainissements individuels par le technicien du SIVOM de Doyet vont débuter dans notre commune le lundi 18 mars 2024 pour se terminer fin mai 2024.
Les contrôles périodiques d’assainissements individuels par le technicien du SIVOM de Doyet vont débuter dans notre commune le lundi 18 mars 2024 pour se terminer fin mai 2024.
DIMANCHE 07 JANVIER 2024 : VOEUX DU MAIRE
DIMANCHE 17 MARS 2024 : REPAS DES AÎNÉS
SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2024 : JOURNÉE CITOYENNE
DIMANCHE 15 DÉCEMBRE 2024 : NOËL DES ENFANTS
TRANSFERT DE LA COMPÉTENCE ASSAINISSEMENT COLLECTIF AU SIVOM DE LA RÉGION MINIÈRE AU 1ER JANVIER 2024
La situation actuelle
La commune de DENEUILLE-LES-MINES gère actuellement elle-même son assainissement collectif des eaux usées (tout-à-l’égout). Cela concerne 92 branchements et représente environ 4 km de conduites. Mais il y a plusieurs points saillants : le réseau comporte un peu plus de 300 ml de canalisations qui doivent être remplacées, notamment rues Gérard Paquet et de la Mairie ainsi qu’en amont de la lagune ; une lagune réalisée en 1984 et qui n’a bénéficié d’aucun investissement particulier depuis ; divers travaux de remplacement de tampons de visite ainsi que de regards défectueux. Un diagnostic du système d’assainissement de la commune a été mené par le cabinet INFRALIM en 2020 et il a conclu à plus de 354 000 € HT soit 424 800€ TTC de travaux pour la réfection complète du réseau d’assainissement collectif.
Les motivations du transfert de compétences
Tout d’abord, la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) du 7 août 2015, qui oblige les collectivités ayant en charge l’assainissement des eaux usées à transférer aux SIVOM dont elles dépendent cette compétence à compter de 2020, possiblement reportable en 2026 maximum.
Ensuite, le traitement des eaux usées subit des normes de plus en plus drastiques qui nécessitent des compétences de plus en plus pointues, difficiles à mettre en œuvre pour une petite commune comme la notre et le SIVOM DE DOYET est « une chance » pour résoudre ces problèmes « techniques ».
Pour finir, le transfert au 1er janvier 2024 permettra un lissage du prix du m2 sur 2 années évitant ainsi une hausse « nette » du prix du m2 en 2026.
Les conséquences pour les habitants
En tout état de cause, les rénovations doivent être entreprises que cela soit dans un cadre ou un autre. Rejoindre le SIVOM DE LA RÉGION MINIÈRE dès janvier 2024 ou en 2026 reviendrait à peu près au même. Il est à prévoir donc une augmentation des taxes d’assainissement pour mettre en place les nouvelles normes et réaliser les travaux de réfection sur la lagune et le réseau.
La demande de délégation de compétences prise par le Conseil Municipal en date du 22 juin 2023 a été acceptée par le comité syndical du SIVOM RÉGION MINIÈRE le 29 juin 2023. Les démarches pour le transfert effectif sont en cours.
Nous informons donc les administrés qui dépendent du réseau d’assainissement collectif de la commune qu’ils ne recevront plus, à compter du 1er janvier prochain, que les 2 factures annuelles du SIVOM et que la part assainissement sera directement calculée sur leur consommation d’eau et facturée sur ces dernières.
L’abonnement annuel va passer de 12 euros actuellement à 60 euros par an.
Le prix du m2 lui passera de 1.10 € en 2023 à 1.40€ en 2024 pour atteindre 1.70€ en 2025.
La municipalité tient également à rappeler aux usagers du réseau qu’il ne faut pas jeter de lingettes (bébé, nettoyant surfaces, sol…) ni de protections féminines (serviettes hygiéniques, tampons…) dans les WC. Ces dernières causant des dégâts, parfois couteux, sur le système de filtration de la lagune.
Les jours de ramassage sont toujours organisés comme suit :
– Poubelles jaunes/Tri sélectif : Mardi des semaines paires (ex : semaine 2 : du 09/01/23 au 15/01/23 = collecte le mardi 10/01/23 ect…)
– Poubelles rouges/ Ordures Ménagères : Lundi des semaines impaires (ex : semaine 3 : du 16/01/23 au 22/01/23 = collecte le lundi 26/01/23 ect…)
Pour plus d’informations, notamment quand le jour de collecte est un jour férié, merci de consulter le site du SICTOM DE LA RÉGION MONTLUÇONNAISE.
Depuis Janvier 1999, tous les jeunes Français, garçons et filles doivent se faire recenser à la mairie de leur domicile, ou au consulat, s’ils résident à l’étranger.
Cette obligation légale est à effectuer dans les 3 mois qui suivent votre 16ème anniversaire.
À cette occasion, les jeunes seront inscrits d’office sur les listes électorales.
Pour cela, se munir des pièces suivantes :
La mairie (ou le consulat), vous remettra alors une ATTESTATION DE RECENSEMENT à conserver précieusement.
En effet, elle vous sera réclamée si vous voulez vous inscrire à tout examens ou concours soumis au contrôle de l’autorité publique (CAP, BEP, BAC, permis de conduire…).
Les données issues du recensement faciliteront votre inscription sur les listes électorales à 18 ans si les conditions légales pour être électeur sont remplies.
L’Eglise Saint Martial
Placée sous le vocable de saint Martial, premier évêque de Limoges et évangélisateur au IIIe siècle du Limousin, de la Marche et jusqu’aux limites ouest de l’actuel département de l’Allier, Deneuille (Danullium) est donc une paroisse très ancienne, attestée dès le règne d’Archambault IV le Fort, c’est-à-dire entre 1078 et 1095. Jusqu’à la Révolution, la paroisse appartenait à l’archiprêtré d’Hérisson et au diocèse de Bourges. Le curé de Deneuille était nommé par le doyen du chapitre de Saint-Ursin de Bourges. Sur le plan civil, elle dépendait de la châtellenie de Murat, d’où l’appellation « Deneuille-en-Murat » qu’elle a conservée jusqu’en 1891.
L’église de Deneuille-les-Mines est un modeste édifice dont les parties les plus anciennes datent de la fin du XIe siècle ou début du XIIe siècle. Une nef unique surmontée d’une charpente en berceau brisé est reliée à l’abside en hémicycle par une travée surmontée d’une coupole sur trompe. Au-dessus de cette travée s’élève le clocher carré surmonté d’une flèche. À l’origine, cette nef était éclairée par de très petites baies dont deux subsistent, l’une sur le mur sud et l’autre sur la façade ouest au dessus de la porte principale.
Au XVe siècle, deux chapelles seigneuriales voûtées d’ogives ont été construites de chaque côté de cette travée.
La chapelle sud est dédiée à saint Martial. Appelée « chapelle d’Éclène » elle a été construite par les seigneurs du même nom qui possédaient un fief et un château au sud du bourg. Une magnifique fenêtre gothique éclaire cette chapelle. Les nervures de la voûte retombent sur quatre culs-de-lampe représentant les quatre évangélistes.
La chapelle nord est dédiée à la Vierge. Appelée « chapelle du Bois ou du Bouis », du nom d’un fief situé au nord du bourg, elle est également voûtée d’ogives dont les nervures reposent sur de simples culots.
Dans la fenêtre de cette chapelle subsiste un morceau de vitrail daté du XVe siècle représentant une femme, vêtue de rouge et agenouillée, derrière laquelle se tient saint Jean-Baptiste.
Deux statues retiennent l’attention dans cette chapelle : l’une est une Piéta en pierre polychrome du XVIe siècle ; l’autre, qui semble être du XVe siècle, représente sainte Catherine, avec la roue qui rappelle son martyr au début du IVe siècle.
À noter également le curieux confessionnal inséré dans le mur séparant la chapelle et la sacristie. Le siège du prêtre et le compartiment destiné aux hommes sont accessibles par la sacristie, tandis que les femmes entrent dans l’autre compartiment directement depuis la chapelle. L’intérieur de l’église, à l’exception des deux chapelles latérales, a été entièrement décoré de peintures en trompe-l’œil en 1849 par « le sieur Zannini », peintre italien qui est aussi intervenu à La Chapelaude.
Une partie de ce décor situé en haut du mur entre la nef et la travée centrale est aujourd’hui masquée par un faux-plafond mis en place au milieu du XXe siècle. Au-dessus de la porte de la sacristie sont représentées les armes de Mgr de Pons, premier évêque de Moulins (1823-1849). A l’extérieur, sur la façade ouest, la porte principale est surmontée d’un tympan polylobé dont les voussures reposent sur des chapiteaux à crochets.
La porte de la chapelle sud présente un arc en accolade et les armoiries des seigneurs d’Éclène. Enfin, au chevet de l’église, subsiste un autel de procession. Sa dalle, chanfreinée, repose sur deux colonnes surmontées de chapiteaux qui pourraient être d’époque carolingienne.
L’église de Deneuille-Les-Mines est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis le 8 décembre 1960.
GITE DE LA MAISON BLEUE DE MARIE
Labellisé Gites de France depuis 2013
Cette petite maison entièrement rénovée bénéficie d’une terrasse et d’un jardin à l’arrière de la maison est idéale pour un couple qui souhaite découvrir le département de l’Allier.
Contact : Mme JACQUET Annie – 04 70 06 05 04 ou 06 10 08 91 85
LA GRANGE DU BOURG
Chambre d’hôtes
Au cœur de notre village fleuri, trois chambres d’hôtes vous accueilleront chacune dans un style différent, à l’intérieur d’une grange rénovée avec goût. Celle-ci se situant en face de notre habitation dans un jardin fleuri, arboré ou se mêlent des senteurs. Chambres conçues dans le respect de la nature. Le confort, le décor de ces chambres apporteront calme et sérénité. Pour trouver le bien être d’une vie saine et simple.
Contact : Mme PINAULT-LANEURY Françoise – 04.70.07.51.29 – 07.81.40.35.40
Mail : lagrangedubourg@gmail.com
Un peu d’histoire…
Le territoire de la commune est traversé, du sud-ouest à l’est, par la rivière l’Œil qui s’écoule au fond d’un ravin.
C’est dans ce ravin, au lieu-dit Les Pommariaux, qu’a été découverte une sépulture néolithique sous un abri composé de plusieurs blocs de pierre. Cette sépulture atteste d’une occupation très ancienne de ce territoire.
La voie romaine de Limoges à Nevers via Évaux-les-Bains, Néris et Chamblet passait par Deneuille où elle suivait la rive gauche de l’Œil pour se diriger ensuite vers Cosne. De cette voie partaient des chemins secondaires, vers Bizeneuille et Doyet entre autres. Le long de ces voies, de nombreux habitats gallo-romains ont été répertoriés : Colombarault, La Villatte, Lavault, Éclène qui a été une petite seigneurie avec un château et un moulin.
Le bourg de Deneuille est connu depuis 1078 où l’on retrouve son nom sous différentes formes : Danullium, Donolium, Donialio avant de prendre sa forme définitive : Deneuille. Dans tous les cas, la fin du nom semble venir de Olium, nom latin de la rivière l’Œil.
Sous l’Ancien Régime, la paroisse de Deneuille s’est appelé Deneuille-en-Murat parce qu’elle dépendait de la châtellenie de Murat.
À signaler une particularité pour le village de Colombarault, qui appartenait tantôt à la paroisse de Deneuille (les années impaires) tantôt à la paroisse de Saint-Angel (les années paires).
Au milieu du XIXe siècle, un filon d’anthracite est découvert sur le territoire de la commune, au bord du Bois de la Suave. Il sera exploité jusqu’en 1926. C’est à cause de cela qu’en 1888, le conseil municipal décide d’adopter le nom de Deneuille-les-Mines, décision validée par l’État en 1891. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’exploitation sera reprise, mais elle s’arrêtera définitivement en 1953.
Aujourd’hui Deneuille-les-Mines est une commune rurale de 359 habitants rattachée à la « Communauté de communes de Commentry-Montmarault-Néris ».
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